Une organisation secrète recrute une jeune fille nommée Saki, pour l’envoyer en mission spéciale. Un site web nommé Enola Gay donne de mystérieuses et dangereuses informations sur la fabrication de bombes et le suicide à destination des adolescents. De plus, il affiche un inquiétant compte à rebours. Saki va devoir infiltrer un lycée afin d’en savoir plus.
Film d’action grandiloquent, Tokyo Girl Cop multiplie les effets inutiles : zoom violents, bruitages excessifs, caméra secouée, langue anglais pour faire « cool ». Tout est bon pour pallier à une absence relative de moyens. A force de faire dans le nawak, Kenta Fukasaku, pas aussi subtil que son père, réussit néanmoins à divertir car l’on ne sait jamais où va se diriger l’intrigue. Il faut néanmoins avouer que le gros du film se concentre sur les sentiments des étudiantes et leurs histoires de coeur hautement tragiques, une sorte de sitcom pour ados mais avec des morts et des incitations au suicide. L’arme de l’héroïne est malheureusement sous-exploitée puisqu’elle n’intervient que dans les bastons obligatoires de fin de film. Dommage car cette arme spéciale n’est autre qu’un yo-yo, objet fétiche qu’elle porte accroché à la cuisse, sous sa jupe plissée !! Je me demande encore en quoi le yo-yo est une arme efficace pour un agent secret. Reste que ça fait très « fashion ».
Tokyo Girl Cop reprend donc grossièrement le principe de Battle Royale, à savoir la castagne d’ados en uniformes scolaires. Le spectacle fait parfois plaisir à voir puisqu’en nos contrées puritaine, la violence chez les jeunes est quelque chose de très tabou, avec laquelle on ne rigole pas. Tout le contraire du film, en somme. Bien entendu, l’héroïne est kawaï tout plein et Aya Matsuura est déjà connue pour sa carrière dans la J-pop !
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