Dédié au cinéma bis sous toutes ses formes, le Festival des Maudits Films déploie pour sa 4e édition (du 17 au 21 janvier à la salle Juliet Berto de Grenoble) une programmation toujours plus luxuriante, couvrant peu ou prou la plupart des styles, des décennies et des pays qui ont marqué le cinéma de genre, ni plus ni moins.
Un parti-pris à la fois jouissif pour le spectateur et courageux de la part de l’équipe du festival, qui, au lieu de se contenter de piocher à droite à gauche dans les films à sensation du moment comme tant d’autres, s’est démenée corps et âme pour établir une sélection assez impressionnante de par sa diversité.
Et surtout l’occasion pour les amateurs de découvrir ou redécouvrir :
- Trois classiques intemporels du cinéma fantastique et SF américain (L’Homme-léopard de Jacques Tourneur, La Mouche noire de Kurt Neumann, Le Rayon invisible de Lambert Hillyer)
- Deux alléchantes séries B italiennes et japonaises des 60’s (Le Moulin des supplices de Giorgio Ferroni et La Bête aveugle de Yasuzo Masumura)
- Une pétaradante soirée Grindhouse 70’s dédiée à Roger Corman (avec son Bloody Mama, et Coffy, la panthère noire de Harlem de Jack Hill)
- Deux raretés 80’s dénichées par l’équipe du Chat qui Fume (La Brune et moi de Philippe Puicouyoul et Forbidden Zone de Richard Elfman)
- Un nanar érotico-cosmique early 90’s (Le Retour de Flesh Gordon de Howard Ziehm)
- Deux documentaires français flambants neufs (Jean Rollin, le réveur égaré, de Damien Dupont et Yvan Pierre Kaiser, auquel succédera la projection des Démoniaques de Jean Rollin, et Les Charlots au bout du Phil, de Régis Brochier de Nanarland, accompagné des Charlots contre Dracula de Jean-Pierre Desagnat
- Deux des dernières réalisations du suractif duo de passionnés François Gaillard & Christophe Robin, Die, die, my darling et Last Caress
- Et enfin, une sélection de courts-métrages (les Courts Maudits) ainsi qu’une rencontre avec Eric Dufour autour de son livre Le Cinéma de Science-Fiction, histoire de caler définitivement jusqu’aux plus boulimiques.
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Ca y est, on a fait le tour, on vous laisse donc relire tout ça calmement, jeter un coup d’œil au site du festival pour avoir le détail des horaires ainsi que des infos plus complètes sur chacun des films projetés, et enfin noter dans votre bel agenda avec reliure en cuir (ou pas) les séances qui vous intéressent… En attendant, on l’espère, de vous retrouver sur place !