Une famille passe du temps au bord du lac Mungo. Alors que tout le monde s’amuse, Alice disparaît brutalement. Les autorités sont prévenues, des recherches sont organisées. Quelque jours plus tard, les plongeurs remontent un corps des profondeurs du lac.
Lake Mungo surfe sur la vague des faux documentaires, à l’instar de Forgotten Silver ou Les documents interdits. Il faut avouer que le début parvient aisément à installer une atmosphère de « réel », grâce aux acteurs à l’étonnante spontanéité. On y voit donc le père et la mère de la jeune fille, ainsi que son frère, interrogés sur les événements. Cette partie du documentaire recrée avec force et émotion la façon dont la famille vit le deuil et cette disparition mystérieuse.
La suite du film fait plus penser à Paranormal Activities. En effet, après l’enterrement d’Alice, la famille est le témoin d’étranges événements se déroulant dans la maison. Les proches mènent l’enquête et l’on voit les différentes vidéos tremblantes dignes d’une VHS pourrie (quand est-ce que les fantômes apparaitront en HD?) où des spectres se meuvent furtivement, à la manière de Sadako dans Ring. A vous de voir si vous êtes (toujours) sensible ou non à ce genre de coups de flippe. Entre deux scènes fantomatiques, les témoignages se multiplient, un peu trop d’ailleurs, ce qui tend à ralentir le rythme du film.
Lake Mungo est un film australien, réalisé par Joel Anderson, disponible en dvd chez Second Sight (UK) en anglais sans sous-titre.