Notre Léo publie son premier roman aux éditions La Volte. Il sera en dédicace le samedi 19 mars, entre 16h et 19h à la librairie SCYLLA (8 rue Riesener, Paris 12è, métro Montgallet). En duo avec Jacques Barberi qui sort un recueil de nouvelles : le landau du rat.
ROUGE GUEULE DE BOIS :
Tucson, Arizona.
Été 1965.
Fredric Brown, cinquante-huit ans. Écrivain. Myope, asthmatique, cacochyme. Aime les privés en imper, la gaudriole et les aliens narquois. N’a pas tapé une ligne depuis des mois. Alcoolique.
Roger Vadim, trente-sept ans. Réalisateur. Trois mariages, deux divorces, quatre compagnes. Aime la vitesse, les liqueurs fortes, les filles toutes nues. Vit avec Barbarella.
De la rencontre des deux hommes germe le plan d’un crime parfait. Mais le destin est contrariant, et c’est une course-poursuite déglinguée qui s’engage, des hauts du Nouveau-Mexique aux déserts de Basse Californie.
Tueuses sexys, carrosseries froissées, drogues récréatives et musique pop : Brown et Vadim percent une Amérique à feu et à sang, affrontant mille périls sans jamais lâcher le shaker. Au terme de la route attendent leurs propres fantômes et la fin du monde.
Rouge gueule de bois est le premier roman de Léo Henry, un « road novel » sur l’amitié, virtuose et délirant.
Le roman est suivi d’un index des lieux, des personnages et des chansons, d’une carte routière, de nombreuses recettes de cocktails, et d’un récit de voyage de l’auteur sur la trace de ses propres fictions.
Le premier chapître peut être téléchargé ici.
tiens fredric brown un de mes écrivains favoris. La nuit du Jaberwock. c’est génial. Je suppose que c’est pas un hasard. Et saviez vous que le premier Argento, L’oiseau au plumage de cristal est inspiré d’un excellent roman de Brown, La belle et la bête.
et pourquoi Vadim?
En 1964, Vadim vivait à L.A. avec Jane Fonda et voulait monter un film de SF scénarisé par Brown. L’anecdote est très mal documentée mais c’est le point de départ du bouquin.