Proposition cinématographique indécente ? Ca se pourrait. Nouvel espoir de survie pour le cinéma de genre français ? On ne sait jamais. Une bousasse sans intérêt menée par des amateurs trop influencés ? Peut-être pas. Mais trop influencés, oui, on ne fait pas un film à sketchs horrifique en France sans passer inaperçu auprès des fans du genre et sans avouer son amour pour le Creepshow de Romero et le cinéma de genre américain des années 80. Le réalisateur Thierry Paya et le scénariste Colin Vettier ne s’en cachent jamais, l’avouent dans leur propre film en faisant passer un de leurs personnages devant un cinéma à la programmation fantasmagorique. Et les sketchs proposés attisent une certaine curiosité : les trois sketchs sont menés par des personnages féminins, le premier s’intéresse à un couple de cannibales traqué par un flic vengeur, le deuxième à une ogresse qui croise la route d’une petite fille pire qu’elle et le troisième à deux jeunes paysannes qui se libèrent du joug de leur père pédophile pour atteindre la ville. Le tout est évidemment raconté dans un bistrot.
Ouvert 24/7 n’a pas eu droit à une sortie en salle et les échos des rares projections du film n’étaient pas très encourageants. Pour être bref, le film est sympathique. On peut lui reprocher pleins de choix scénaristiques (les deux amies de la fin du film qui ne servent pas à faire avancer quoi que ce soit, des dialogues parfois un peu trop américanisés) ou de réalisation (le passage musical du deuxième segment qui est d’une ringardise volontaire, mais tout de même insupportable), Ouvert 24/7 est bien plus un hommage à l’univers Troma qu’à n’importe quel film à sketchs. Pour apprécier Ouvert 24/7, il faut voir The Toxic Avenger comme une référence, il faut avoir jouit devant Class of Nuke Em High et il faut s’être fendu la poire avec le génial Poultrygeist. L’œuvre ne se prenant pas au sérieux est d’un crade souvent tromaesque, les situations absurdes, les répliques débiles (« Dans la vie, il y a deux types de personnes : ceux qui ont un trou de balle et ceux qui en ont deux », « Ma religion m’interdit la viande de beauf, c’est trop gras » ou encore « Casse-toi la nuisible ! »), les acteurs parfois très poussifs et la présence de Lloyd Kaufman à l’écran font qu’au fur et à mesure du film, il devient évident de voir Ouvert 24/7 comme le premier Troma français.
N’entrons pas dans les détails…
Mais cette conclusion demeure hésitante puisque certains éléments font aussi croire que le film avait un autre but : les maquillages de David Scherer sont vraiment gores (il avait d’ailleurs participé aux effets spéciaux de Poultrygeist et rend ici un hommage plus que convaincant à Poltergeist) et certaines situations n’ont pas de quoi faire sourire (la fin du troisième segment). Donc, on pourrait se dire qu’il ne s’agit peut-être pas du premier Troma français. Mais il y a Lloyd Kaufman et tout le reste.
Une réponse à ce point d’interrogation enlèverait une partie du plaisir que le spectateur pourrait trouver devant ce film ; ne disséquons pas trop, gardons un peu de mystère. Ouvert 24/7 est une œuvre très fragile (comme tous les films de genre français, finalement), bordélique, certes fauchée, mais plutôt marrante (malgré des tentatives humoristiques parfois plus que douteuses) menée par une équipe de passionné(e)s et des actrices qui méritent une attention particulière dont Maude Galet-Lalande, Stéphanie Kern Siebering, Morgane Housset et Marie-Pierre Vincent.
Actors Studio made in France.
Le dvd étant édité par le très généreux Chat qui fume, un making of d’1h30 est proposé montrant au boulot la petite équipe d’Ouvert 24/7 et des interviews qui n’hésitent pas à être décalées et surtout honnêtes (ce qui est une qualité rare). Jamais ennuyeux, le documentaire est dans le même esprit que le film (oui, un peu Troma). La galette offre aussi un entretien avec Thierry Paya et Maude Galet-Lalande qui refusent catégoriquement d’être sérieux deux secondes, une petite vidéo autour des effets-spéciaux de David Scherer et le peu convaincant court-métrage Jogging réalisé par Thierry Paya un an avant qu’il plonge dans Ouvert 24/7.
Je vous montre juste en quoi consiste le rôle du prêtre et on tourne.
ENTRETIEN AVEC STEPHANIE KERN SIEBERING
Stéphanie Kern Siebering joue deux personnages dans Ouvert 24/7 : une jeune amoureuse soumise à sa compagne cannibale et une paysanne au dialecte et à la posture orgasmiques. Faisant partie de plus en plus de projets liés au cinéma de genre, on lui a déjà offert le titre de Scream Queen ! Présente au festival Ose ce court de Bischheim (à côté de Strasbourg) pour accompagner le court-métrage 36ème sous-sol de Ph Debies, l’entretien autour d’Ouvert 24/7 a basculé vers une discussion un peu plus générale sur la situation du cinéma de genre en France… Faute à son « journaliste » d’un professionnalisme olympique.
Qu’est-ce qui t’a attirée dans le projet d’Ouvert 24/7 ?
En fait, le projet m’était un peu tombé dans les mains. Colin Vettier a travaillé pour la chaine de télévision où j’occupais un poste d’animatrice et journaliste. Un jour il m’a envoyé un texto disant : « Avec un ami, on cherche une actrice pour un court-métrage horrifique, ça te tente ? » J’étais super heureuse qu’on me demande, j’ai naturellement répondu positivement sans avoir lu le scénario. Il ne s’y attendait pas du tout. D’après lui, les films d’horreur n’ont pas la côte auprès des comédiennes. A l’époque, n’ayant jamais côtoyé les films de genre, je n’avais aucun a priori, j’étais donc partante. Ensuite, j’ai reçu le scénario, et il m’a fait rencontrer Thierry Paya, un dimanche pluvieux, et l’alchimie avec cet homme plein de gentillesse, de bonté, et de douceur s’est produite quasi instantanément ! Et pourtant, nous détestions les dimanches ! Il s’agissait d’une interview de mon personnage dans laquelle Thierry me dirigeait. La confiance était installée, les essais ont été un vrai déclic pour tous les trois: mon personnage de Delphine du 1er segment, Thierry et moi.
J’avais pris beaucoup de plaisir lors de cet essai. Et j’allais en apprendre encore beaucoup. C’est ce qui m’a donné envie de faire partie du projet. En effet, c’était le premier scénario que je lisais où le personnage avait quelque chose à défendre. Celui-ci passait par plusieurs états… du quotidien en effectuant des tâches ménagères, à l’envie de commettre un meurtre envers la personne qu’elle aime… Ça n’arrive jamais qu’on te demande de préparer des doigts frits pour ta copine, mais va enfermer Thierry et Colin dans une pièce avec un ordinateur et tout est possible ! Même de changer le scénario la veille (rires), mais ça c’est une autre histoire.
Je raconte ça, mais à la base il s’agissait d’un court-métrage… Je ne savais pas qu’un autre personnage m’attendait… et qu’en plus, il viendrait de moi (rires).
Est-ce que tu parles de l’origine du troisième segment ?
J’en suis en partie responsable, malheureusement (rires). Un soir, lors d’un barbecue chez Thierry, pour je ne sais quelle raison, je me suis mise à imiter des personnages que je croisais très souvent dans mon enfance, avec un fort accent lorrain ou en parlant le « platt », le patois lorrain. Il s’agissait de paysans et fermières un peu bourrues, qui s’habillaient quotidiennement avec un tablier, un chiffon sur la tête, et des « gummi stiffel » aux pieds (des bottes en caoutchouc). Certains avaient la mâchoire en avant, c’est ce qu’on appelle dans ma région d’origine, une « Schuhplatt Gosch », en gros: « des gueules d’armoire à chaussures ». Thierry et Colin étaient horrifiés autant qu’hilares et se sont exclamés « c’est super, faudrait mettre ça dans un film ! » (rires). C’est à partir de ça que Colin a écrit le troisième segment et en se basant sûrement aussi un peu sur l’amplification des expériences déroutantes qu’il a vécues en terre Lorraine.
Pour jouer dans ce film tu as dû prendre certains risques, je fais notamment référence à la scène d’amour entre Maude Galet-Lalande et toi…
Curieusement non, ce n’était pas le plus gros risque pour moi. Bien sûr, j’étais très excitée, c’était ma première scène où l’intimité des deux filles était dévoilée et je n’avais pas du tout connaissance du découpage technique. Mais, j’ai fais confiance à Thierry. Les plus grandes prises de risques, pour moi, étaient les scènes de menace avec couteau, le rapport de force entre le personnage d’Elodie (Maud Galet-Lalande) et le mien, Delphine. J’avais des doutes sur ce qu’attendait Thierry, et en même temps, j’avais très envie de montrer toutes les couleurs de ce personnage que j’avais tant fantasmé en lisant le scénario: toute l’ambiguïté de mon personnage. J’espère ne pas spoiler le film: Elodie est la dominante du couple, une cannibale, on le sait car on la voit se nourrir des hommes, tandis que pour Delphine, on ne le sait pas. L’une a besoin de manger et demande à l’autre de tuer, contre sa véritable nature ; Elodie a dénaturée Delphine. Lorsqu’elle réalise qu’elle est la seule à effectuer tous les sacrifices pour leur couple, Delphine pète les plombs. Il fallait trouver cette part de folie, il y avait un risque que ça ne passe pas…
Sur le tournage, lors de la scène de meurtre, je me souviens avoir été dans une quasi tétanie. J’avais donc plutôt peur de faire foirer le tournage en partant aux urgences. Les intentions du personnage étaient très fortes et les émotions contradictoires car Delphine ne tue pas de sang froid, elle fait peur quand l’acte se produit car ce n’est pas dans sa nature. Je me souviens avoir demandé à l’acteur de s’éloigner un peu parce qu’il y avait une telle tension dans mon corps que le couteau aurait pu le blesser… Pour la scène d’amour, c’était différent, nous avions pour obligation de voir le story-board, Thierry insistait qu’on lui fasse confiance sur ce point. Donc on savait qu’on allait s’amuser…
Et donc les urgences n’ont jamais vu arriver quelqu’un du tournage ?
Euh… eh bien en fait, si, les urgences parisiennes m’ont vu débarquer, mais ça n’avait aucun rapport avec le tournage (rires). Par contre, j’avais un mois d’arrêt ! Donc le film en a subi les conséquences, surtout pour le premier segment. Ils ont été contraints de re-écrire une séquence, afin de justifier l’absence de mon personnage. Alors que j’aurais adoré la faire !
Ouvert 24/7 est assez différent des films de genre actuellement produits en France, as-tu un avis sur l’état du cinéma de genre français ?
Cela fait maintenant bien deux ans que je côtoie un peu le milieu du cinéma de genre… Ce n’est pas énorme pour s’y connaître, mais c’est assez pour s’en faire une idée… Depuis Ouvert 24/7, j’ai participé à six ou sept courts-métrages de genre et deux autres long-métrages dans la même veine. J’ai roulé ma bosse dans des festivals dédiés au fantastique en accompagnant mes films et cela m’a donné l’occasion de discuter avec des réalisateurs et des producteurs; et globalement, les professionnels constatent qu’il y a deux écoles : soit on ne donne pas la chance aux bonnes personnes, le résultat n’est pas excellent et le produit ne trouve pas son public; soit le film est produit dans de bonnes conditions mais les échecs des précédents traumatise la distribution et le film est invisible dans la plupart des grandes villes de France. Je penche plutôt pour un problème de culture en France. La science-fiction et l’horreur ne sont pas vraiment dans notre éducation, le public français n’est pas habitué et trop souvent, les films de genre sont fait pour les véritables aficionados. J’entends trop souvent de la famille ou des amis qui m’accompagnent aux projections me dire qu’ils ne se sentent pas à l’aise parmi ces passionnés, et ce, dès la file d’attente pour entrer dans la salle. C’est dommage, et je suis la première à le regretter car j’ai re-visité ma cinéphilie depuis que j’ai débuté avec Ouvert 24/7 et prends désormais du plaisir à regarder des films de genre.
Mais j’ai bon espoir que ça évolue. Regarde autour de toi, là, nous sommes à un festival de court-métrages. J’y étais l’an passé alors que deux ou trois films de genre y étaient programmés. Cette année, le genre est bien mieux représenté. Une vague se prépare à force de créer dans ce sens. Je conseillerais aux jeunes réalisateurs de se démener pour trouver des fonds pour leurs projets. On travaille toujours dans des conditions extrêmes : par exemple, de nuit, par -15°, en mini-jupe. Ou en pleine forêt, sans glacière ni café chaud pour la nuit, je ne parle même pas de l’hygiène (rires)… Et quand le film finit dans des cartons ou prend beaucoup trop de temps en post-production car on a voulu faire trop vite au tournage, c’est très rageant. Chacun met beaucoup d’énergie, de passion et de motivation dans ce qu’il fait, et avec beaucoup de professionnalisme, le tout bénévolement, donc ça mérite que le réalisateur se démène pour que son film soit soutenu correctement et bénéficie d’une visibilité. Qu’il vive après le tournage. La tournée des festivals, c’est un budget, il faut le prévoir. Une bonne production qui vous soutient, ça peut permettre une meilleure vie au film avant, pendant et après… Pour certains, « faire du genre » signifie « auto production », mais je crois qu’on s’égare. Il y a des films en ce moment qui cartonnent en festival, parce qu’ils sont produits. Ils se sont donné les moyens pour que leurs effets spéciaux mécaniques ou numériques fassent leur effet. Si vous avez un bon scénario il est possible d’avoir des moyens. Il faut juste en avoir très envie et beaucoup de patience.
Y a-t-il des réalisateurs français que tu voudrais soutenir particulièrement ?
Il y en a plein qui mériteraient d’être cités. En fait, je peux dire à tous ceux qui m’ont fait confiance jusque là, que je replongerais aussi sec dans leurs projets. Mais pour te donner quelques collectifs ou sociétés, je dirais que je pense aux équipes de chez Forge. Il s’agit de la boîte de production qui a fait le long-métrage Le Jour de la Comète, actuellement en post-production et qui se donne beaucoup de mal en investissant les moyens nécessaires. Le travail en termes de décors et de costumes est stupéfiant, leurs histoires sortent des années 80, tu es transporté dans des univers comme Retour vers le Futur ou Les Goonies, tu te dis que ce n’est pas possible qu’on fasse ça en France… Et pourtant ils l’ont fait et ça en met plein la vue. En plus, nombreux sont les réalisateurs talentueux qui gravitent autour d’eux en prêtant main forte et en portant l’insigne des « forgerons ». C’est mon coup de cœur. Après, je pense à ceux avec qui j’ai collaboré de près ou de loin. Je pense notamment aux Films de la Lymphe (Poitiers), Humal productions (Nancy) qui sont allés collaborer avec des américains pour réaliser The Hunters, Pok Prod (Paris), Feary Dream (Pau), School’s Out (Montpellier), mais je ne cite pas de nom, on y serait encore demain.
Ta filmographie commence peu à peu à se spécialiser dans le genre (Mon Père, 36ème sous-sol, Miseria…), qu’est-ce qui t’y attire ?
Ce que j’aime dans le genre ce sont des caractères qui sont vraiment variés. Tu peux partir dans une imagination délirante, jamais je n’aurais cru un jour pouvoir incarner une meurtrière qui fait manger ses victimes à son amie, dans un film français. Tu as une approche beaucoup plus américaine dans ce genre de films, autant dans le scénario que dans le jeu. Ce qui me convient parfaitement, j’adore ça. On peut me demander d’imaginer n’importe quoi en face de moi, il n’y a pas de problème. Il arrive que cela bloque les comédiens, car on n’est pas encore habitué aux effets spéciaux en France et je peux le comprendre… Personnellement, travailler sur fond vert ou en motion capture, rien ne me ferait plus plaisir !
Les films de genre reposent beaucoup sur la présence, le charisme. Parfois j’ai très peu de dialogue, c’est essentiellement basé sur des regards, des tensions ; on n’a pas besoin de dire « je prends un café » pour prendre un café ! En France, on a besoin d’entendre parler pour juger d’un acteur, c’est une tradition. Ça vient du théâtre où il est important de bien articuler, ce qui est normal. Lorsque je suis au 15e rang d’un théâtre, je demande à entendre le comédien. Mais lorsqu’il s’agit de la déclamation, je ne la supporte pas parce qu’elle me coupe de l’émotion. Le corps est essentiel !
Je suis très honorée de cette image de Scream Queen, mais je comprends parfaitement qu’elle puisse être déroutante pour une comédienne française. De là à vivre financièrement du genre, c’est pour l’instant impossible. Je sais que les allemands ont été moins frileux quand je leur ai présenté mon travail, et j’ai éprouvé moins de difficulté quant à me rapprocher d’un agent par exemple.
Justement, as-tu des projets à venir ?
Côté cinéma, j’espère bientôt pouvoir travailler avec Jean-Pierre Mocky. Encore un scénario bien singulier, mais je ne peux pas en dire plus pour l’instant… Et l’an prochain, on m’a promis quelque chose de très intéressant à Lorrywood… (rires) et je ne suis guère en mesure d’en raconter plus. Sinon, c’est plutôt du théâtre qui est venu vers moi, très spontanément, à la rentrée. Je suis donc en répétition d’une création « Chromozone Y » déjà programmée en résidence au Plateau 31 à Gentilly en avril 2011, d’après une mise en scène de l’irlandais Bryan Mc Cormack. Un spectacle pour deux comédiennes que je partage avec Marie Brette. Et je prépare une autre création avec un jeune metteur en scène, Vincent Doron et une équipe de 5 jeunes comédiens « Sur Le Pont De Nos Désirs ». Enfin, en collaboration avec un écrivain, nous sommes en écriture d’un One Woman Show…
Parallèlement, je viens tout juste de débuter des cours d’acrobaties et de kicks dans le but de commencer à me former aux cascades pour le cinéma. Et enfin, je fais un peu de musique…
En ce moment, je fais la tournée des festivals avec mes films et ça me prend beaucoup de temps, et d’argent (rires), je reviens d’ailleurs de Montreal avec 36ème sous-sol qui a déjà beaucoup de sélections. C’est important d’aller jusqu’au bout dans ses projets. C’est un choix que j’ai fait et je l’assume.
En ce mois de novembre, je cesse de courir dans les festivals, et je reprends les castings. Mes recherches se concentrent essentiellement sur le cinéma. On peut compter sur moi 24/7 (rires).
Crédits photos : Chris Schu
J’avoue n’avoir pas du tout supporté le film du fait de sa vulgarité extrême, sans doute volontaire mais… à quoi bon ? C’est un peu le même syndrome que Feast 2. Du gore, du trash, des dialogues sous la racine des pâquerettes mais au final, je ne vois pas très bien l’intérêt. On retrouve en effet un peu l’esprit mais celui-ci n’est-il pas mort dans les années 80 ? Excepté Toxic Avenger, les autres films n’ont quand même pas fait long feu. Je n’ai pas vu Poultrygeist cela dit. Mais peut-être que « je suis trop vieux pour ces conneries ».
Je n’ai pas compris non plus l’intérêt de l’entretien avec le réalisateur, qui effectivement n’est jamais sérieux…
Respect néanmoins pour avoir porté ce projet indépendant jusqu’au bout (la distribution en dvd). Je crois savoir que le film a été réalisé en Lorraine, région que j’apprécie particulièrement, dont les Hayange, Uckange et autre Fénétrange riment avec avec un certain site web.
Bêtement, c’est une histoire de feeling, je pense. Personnellement, les blagues en dessous de la ceinture, le vulgaire et le trash me séduisent souvent. J’ai failli me pisser dessus devant « Poultrygeist », je n’ai pas vu « Feast 2 », mais je n’ai pas accroché au 1er, j’ai détesté « Cabin Fever 1 », j’ai adoré le 2ème tant il est débile et crade, et je prends mon pied devant les photos de Naomi Harris. L’intérêt d’œuvres pareilles ? Je ne sais pas vraiment, ça me fait simplement marrer. Je ne trouve aucun intérêt à un film comme « Requiem for a dream », par exemple, parce que c’est tellement déprimant qu’au final ça ne me fait réfléchir sur aucun point. Les raisons ? Peut-être que j’ai un humour très con tout simplement ; je suis toujours bon client des trips de Troma (même si, évidemment, certains films sont vraiment merdiques). « Ouvert 24/7 » reste pour moi un petit délire sympa et sans prétention malgré les innombrables défauts qu’on peut lui trouver, dont son « look » parfois très amateur et un humour quelques fois couillon.
jaaa no se pero esas peliculas son un poco violentas pero poultrygeist trae mas violencia
siiii mas violent