Après Feast – qui ne renouvelait pas le genre mais avait le mérite de faire dans le trash savoureux – voici donc Feast II. Même trame : l’invasion de mutants affamés.
Le but de la saga Feast (le III est sorti en 2008) n’est clairement pas de bouleverser le spectateur par l’originalité de son scénario. Son intérêt est ailleurs, dans le gore indigeste, les répliques second degré, le jeu d’acteur bancal. Feast premier du nom assumait son statut de série B, tournait en dérision plusieurs clichés du film d’horreur, et restait finalement un objet assez plaisant. Seulement, trois ans plus tard, John Gulager décida de transformer ses mutants en pompes à fric.
Avec Feast II, il pousse le ridicule à son paroxysme. Des bikeuses lesbiennes, des catcheurs nains, une blonde sans cervelle, un méchant vendeur de voitures, … Rien ne nous est épargné. Alors que Feast allait déjà loin dans la perversion, Feast II fait tomber toutes les barrières. Les bébés s’éclatent le crâne sur le sol, les vieilles agonisantes se font catapulter et les chats errants subissent les affres sexuelles de mutants en rut. La scène de la dissection d’un des monstres est l’exemple parfait de l’humour gore qui franchit le cap du pitoyable. Si celle-ci est effectivement, comme j’ai pu le lire, un hommage à la scène de dissection du vampire dans Blade II, je pense que Guillermo se retourne (avec difficulté) sur sa chaise mexicaine.
Bref, si vous voulez voir du gore jubilatoire sans avoir l’impression d’être pris pour un c**, préférez un « vieux » Rob Zombie …
Je compatis… De loin un des DTV les plus relou que j’ai enduré ces dernières années. Beurk !! Le genre de film qui te donne envie de boire de la javel pour te désinfecter…
Exactement. Sponsorisé par La Croix.
Je sais pas si je dois le dire, mais j’ai bien aimé la scène de dissection. Dans le genre plus pire, on peut pas faire mieux.
Sacrilège.
wooooaaarrfff de toute façon on sait bien ce qu’on va voir à l’avance… au mieux on a une ou deux scènes rigolotes, au pire c’est la routine avec la dose de gore, de gonzesses, de débiles qu’il faut pour vendre… L’histoire m’a quand même retourné le bide ! Sans déc, l’ogre Welles a du soucis à se faire.
On pourrait jouer à qui a les plus beaux tétés chez les actrices 🙂