Synopsis
« Bloqués par la tempête alors qu’ils voyagent en bus, une modeste compagnie de variétés trouve refuge pour la nuit dans un château isolé dans la montagne. Une sinistre atmosphère de mystère entoure la vieille demeure. Frappé par la ressemblance de Vera, la vedette de la compagnie, avec le portrait de l’une de ses aïeules, le comte de Kernassy accepte finalement l’intrusion de ces étrangers. La nuit, une des jeunes danseuses, Katia, s’aventure dans les couloirs obscurs du château. Le matin, elle est retrouvée morte, vidée de son sang… »
Critique
Pratiquement inconnu chez nous, Des filles pour un vampire connut un succès dans son pays d’origine. Réalisé au début de l’âge d’or du cinéma fantastique italien, cette production modeste réalisée par Piero Regnoli, déjà scénariste de l’excellent I vampiri de Riccardo Freda (et rappelons le Mario Bava) demeure un agréable petit film de vampire transalpin, qui, profitant alors du succès des meilleurs films de la Hammer (Le cauchemar de Dracula), tente de se frayer un petite place de choix au pays des suceurs de sang.
Sans atteindre la puissance visuelle et narrative des grands films gothiques signés Mario Bava (Le masque du démon), Riccardo Freda (L’effroyable secret du docteur Hichcock) ou Antonio Margheriti (Danse macabre), Des filles pour un vampire bénéficie d’une photographie en noir et blanc admirable (la séquence ou Katia, nue, s’avance dans la pénombre pour assouvir ses besoins vampiriques devant sa proie pétrifiée est admirable sur le plan plastique) et de décors soignés dans la grande traditions des films d’épouvante de l’époque.
Si le scénario patine dans sa première bobine, on suit avec un intérêt constant cette histoire plus astucieuse qu’elle ne le paraît de prime abord. Dans un premier temps, Piero Regnoli brouille les pistes et se réfère même davantage à une sorte de Docteur Jekyll ou Mister Hyde version canine. Evidemment, la vérité est ailleurs. Mais le petit retournement de situation permet au moins au film de retrouver un semblant de logique et de conserver une dramaturgie cohérente reprenant tous les codes et poncifs des films de vampires.
La mise en scène fonctionnelle mais efficace de Regnoli empêche néanmoins le film de décoller même si quelques séquences sont franchement réussies (le plan d’ouverture sur le caveau, la séquence du pieu et son joli filet de sang coulant le long de la cuisse d’une belle créature, l’enterrement de Katia avec son joli travelling circulaire en contre-plongée). Agréable et désuète, cette bisserie visiblement fauchée, prête parfois à sourire (certains dialogues sont franchement risibles même doublés par l’inénarrable voix de Michel Roux, la transformation finale du vampire qui redevient poussière est vraiment grotesque) mais possède quelques atouts de choix, à commencer par une tripotée d’actrices n’hésitant pas à dévoiler leurs charmes. Cerise sur le gâteau, le réalisateur nous offre, dans un très beau plan, la poitrine de Katia, et l’actrice principale déambule le plus souvent en nuisette transparente dans les dédales du château. Personne ne s’en plaindra. Cet érotisme bienvenu mêlé à quelques séquences chocs (enfin pour l’époque) permet à Des filles pour un vampire de s’inscrire dans la lignée des réussites mineures du genre.
Amateurs de raretés et curiosités, ce film est fait pour vous. D’autant qu’en l’achetant, vous soutenez aussi un petit éditeur (Artus) qui se démène pour dénicher des véritables perles du bis (Meridian, La sorcière sanglante).
(ITA-1961) de Piero Regnoli Walter Brandi, Lila Rocco, Maria Giovannini
Format : 1. 37 (format d’origine). Noir et blanc. Durée : 80 mn. Langue : Français (avec des passages en anglais sous titrés français), Mono
Bonus :
Bandes annonces
Galerie de photos,
Les vampires dans le cinéma italien » par Alain Petit : Eminence grise du bis en général, Alain Petit, en historien chevronné, dresse un panorama complet et passionnant sur tous les films de vampires tournés en Italie.
Court métrage « Symphonia horroris » de Thierry Lopez : Cet exercice de style est un sympathique hommage, au Nosferatu de Murnau, tourné entièrement en espéranto.
Site de l’éditeur : www.artusfilms.com
Un film loin d’être inintéressant qui démontre que le cinéma italien de cette époque avait des choses à dire. esthétiquement réussi, Des filles pour un vampire propose en effet des scènes très réussies, malgré la présence d’actrices plus choisies pour leur plastique que pour leur jeu d’acteur : http://blog.vampirisme.com/vampire/?713-regnoli-piero-des-filles-pour-un-vampire-1961
je suis une vampire et tout les personne peut devenir vampire comme moi mais dans la nuit mais ils ne savais pas comment car il ne faut parle beaucoup de ça désoler ses ma vie
je suis une vampire et tout les personne peut devenir vampire comme moi mais dans la nuit mais ils ne savais pas comment car je ne peut pas parle beaucoup de ça désoler ses ma vie